Mardi 25 novembre
Changement d’équipe. Ulrich Zanabria, de l’Universidad Nacional de San Augustin à Arequipa nous rejoint en milieu de journée et ce n’est que vers 17h30 que nous quittons Arequipa pour la côte.

Laboratoire de terrain sans grand équipement. Au rez-de-chaussée, le musée de biologie marine destiné aux étudiants,




Les sorties se font chaque jour de la semaine à partir du port de Matarani.






Je manque ainsi une des plus belles plongées, à « Isla Blanca » d’où Yuri et Ulrich me ramènent des photos et un film de leur descente à 45 m dans une eau cristalline, ainsi que des éponges récoltées à la hâte au cours de cette brève plongée. Le soir lors du traitement des échantillons du jour nous ressentons un terremoto. Le bâtiment est solide, pas de panique, mais c’est assez surprenant quand même de sentir le sol trembler pendant près d’une minute.
Chaque jour de plongée nos soirées sont occupées par le traitement des échantillons qui n’est que la suite du processus de récolte au cours duquel chaque éponge récoltée est d’abord photographiée sous différents angles in situ avant d’être enveloppée dans un sac portant le numéro d’enregistrement dans nos collections. Celui-ci est alors aussi photographié, montrant le spécimen, son numéro code à côté d’une console de détendeur qui indique la profondeur et la température de l’eau. Chaque soir nous répertorions les photos digitales et enregistrons les informations dans notre banque de données. Les individus sont tous divisés en quatre fragments qui sont fixés dans de l’ethanol pur et enfermés dans un sac de plastique scellé. Un fragment est destiné à chaque institution participant au projet: L’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique (IRScNB), l’Universidad Peruana Cayetano Heredia (UPCH), le Museu Nacional of the Federal University of Rio de Janeiro (MNRJ) et le Muséum d’histoire naturelle de Genève (MHNG). Nous devons aussi laver notre matériel de plongée, regonfler les bouteilles pour le lendemain et ce n’est qu’entre 01h et 02h du matin que nous terminons la journée. Le lendemain, lever entre 6h et 7h pour nous remettre en route. Et, bien sur, pas d’interruption pendant les week-ends, le repos, ce sera pour la fin de l’expédition.